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Assurance vie, Epargne Vie |
Actualités 2011 Crédits et Assurances |
Jeudi, 07 Avril 2011 06:29 |
Facts & Figures dissèque le marché de l'épargne vie le 18/03/2011 Extraits de l'étude Facts&Figures Le cabinet de conseil en stratégie et en management, Facts & Figures, a publié, le vendredi 11 mars, la deuxième édition de son baromètre de l’Epargne vie. S’appuyant sur des données directement ou indirectement publiques, mais aussi sur ses propres estimation établies, comme le souligne son président Cyrille Chartier-Kastler, « en croisant le maximum de sources d’informations possibles et en gardant leur traçabilité », l’étude livre sa vision prospective de l’assurance vie. Trois segments à l’épargne vie. Comme en 2010, le cabinet définit sa propre segmentation du marché entre l’épargne standard, l’épargne patrimoniale et l’épargne gestion privée. L’épargne vie standard s’adresse principalement à une clientèle ayant peu (ou pas) de patrimoine et des revenus faibles ou moyens. Elle est portée par tous les modes de distribution, avec une prédominance de la bancassurance et une montée en puissance des filiales de mutuelles sans intermédiaires. Elle propose des produits simples avec un faible nombre d’unités de compte (UC) accessibles, des options financières basiques et une volonté de sécurisation de l’épargne. C’est une épargne essentiellement en euros, dont les encours par contrats sont habituellement inférieurs à 40.000 euros. L’épargne vie patrimoniale vise une clientèle disposant d’un patrimoine déjà constitué ou de revenus permettant d’en constituer un (il s’agit de la clientèle dite à potentiel). Les produits proposés comportent un grand nombre d’UC, accessibles en architecture ouverte, avec un nombre important de sociétés de gestion. La distribution s’effectue essentiellement au travers des réseaux bancaires (et de leurs CGP), des CGPI, de certains réseaux salariés vie et de « pure players » internet. L’épargne vie gestion privée concerne une clientèle aisée ou très aisée, disposant d’un niveau très élevé de revenus et/ou d’un patrimoine significatif déjà constitué, privé et/ou professionnel. Le « ticket d’entrée » de la gestion privée en assurance vie est élevé, souvent supérieur à 100.000 euros. La distribution est dominée par la banque privée, la gestion de fortune (filiales de banque et sociétés indépendantes) et certaines sociétés de gestion d’actifs. Ce segment donne accès à la gestion sous mandat. Pour les patrimoines les plus importants, l’investisseur peut accéder à un fonds dédié (« titres vifs »). L’assurance vie devient un produit de riches. Sur les bases de cette segmentation, l'un des premiers enseignements à tirer, notamment dans le cadre des réflexions sur la fiscalité de l’épargne, est que moins de 9 % des ménages français représentent 54 % de la collecte et près de 52 % des encours. Selon le cabinet, la croissance de l’épargne gestion privée va connaître une passe difficile à la suite de la réglementation rendant moins attractifs les taux de rendement garantis sur les fonds en euros. Les réseaux captifs ne sont pas les plus mauvais sur les UC. L’étude montre aussi que, mise à part pour les mutuelles sans intermédiaires, les parts respectives des différents réseaux sur les trois segments sont assez proches. La bancassurance, correspondant dans l’environnement Facts & Figures à la vente viales réseaux bancaires des contrats de leurs sociétés captives, est passée sous la barre des 50 % en épargne individuelle. Les captives de bancassurance des groupes bancaires ne récoltent selon les cas que 50 à 80 % des flux de collecte d’épargne vie individuelle en provenance des structures de gestion privée de leur groupe d’appartenance. Une tendance à la perte de l’épargne patrimoniale maison se dessine dans la bancassurance, note Facts & Figures, dans un environnement où Bale III et Solvabilité II pourrait favoriser les banques à orienter leur collecte sur l’épargne monétaire plutôt que sur l’assurance vie. Certains groupes n’auront peut-être pas envie de renforcer les fonds propres de leur captive d’assurance. Autre enseignement intéressant, ce sont les réseaux salariés et les réseaux d’agents généraux qui on capté les plus forts taux d’UC dans leur collecte d’épargne individuelle en 2009. Pour les compagnies, les réseaux propriétaires sont un atout. Dernier point qui fera réfléchir les acteurs, les données montrent qu’il existe une corrélation entre le rythme de croissance de la collecte en épargne individuelle et le taux d’UC. Plus les groupes font de la croissance, moins ils tiennent la part d’UC dans leur collecte. Référence L’étude de Facts & Figures peut être visualisée sur le site www.agefiactifs.com. |